rue du Professeur Hyacinte Vincent
Cette rue délimite le Quartier Montsouris-Dareau de celui de Jean Moulin-Porte de Vanves. Elle longe la Cité Internationale Universitaire par son côte ouest.
Photos Carlos Moret
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Hyacinthe Jean Vincent (1862 - 1950) est un médecin qui est principalement connu pour ses travaux sur la fièvre typhoïde et la gangrène gazeuse.
Il est le fils d'un marchand boucher bordelais installé cours Portal à Bordeaux, Gustave Vincent, et d'Anne Monbourguet. La famille Vincent est une vieille famille des Hauts-de-Gironde dans la région de Lapouyade.
Médecin général inspecteur de l'armée, il est affecté à l'École militaire du dey d'Alger. Hyacinthe Vincent y découvre le bacille Fusiformisqui, associé à des spirilles, est à l'origine de l'angine ulcéro-membraneuse, généralement unilatérale, appelée « angine de Vincent ».
Professeur agrégé au Val-de-Grâce et au Collège de France, titulaire de la chaire d'épidémiologie, il vaccine avec succès, en 1912, grâce à son éthérovaccin, le contingent français d'Afrique du Nord contre la typhoïde.
Durant la Première Guerre mondiale, il impose la vaccination T.A.B. (vaccinination contre la typhoïde et les paratyphoïdes A et B) et sauve l'armée française en supprimant presque totalement les cas de fièvre typhoïde. Les maréchaux Joffre et Foch lui rendent hommage.
Membre de l'Académie de médecine, il est élu membre de l'Académie des sciences en 1922.
Jean Hyacinthe Vincent est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise.
Il découvre plusieurs vaccins, notamment ceux contre la typhoïde et la gangrène gazeuse. Sir Almroth Edward Wright en Angleterre (1896), André Chantemesse et Hyacinthe Vincent en France (1909), mettent au point la vaccination contre la fièvre typhoïde. Elle est appliqué à l'homme par Wright en 1896 et, dès 1910, Vincent commence la vaccination de l'armée française avec un vaccin triple à l'éther, vaccinant à la fois contre la fièvre typhoïde et contre les fièvres paratyphoïdes A et B. Cette vaccination, rendue obligatoire dans l'Armée française par la loi du 28 mars 1914, fait pratiquement disparaître tous les cas d'affections typhoïdiques.
Il décrit l'« angine de Vincent », angine unilatérale, ulcéreuse (ou pseudo-membraneuse) à fuso-spirilles
Grand-Croix de la Légion d'Honneur.
Médaille Militaire.
Cité à l'Ordre de la Nation.
Un timbre a été édité à son effigie en 1962 par les P.T.T. Plusieurs rues, places, hôpitaux (Centre hospitalier des armées Hycinthe Vincent à Dijon, aujourd'hui désaffecté), facultés de médecine (Bordeaux) portent son nom. Son nom a été donné à l'une des 3 facultés de médecine de l'Université Bordeaux II.
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