Tuesday


année 1965: architectes Jean Vérnon et Bruno Philippe.










Photos Carlos Moret
Vous pouvez copier librement ces photos en indiquant la source.

Un peu d'histoire... 


La Maison du Liban est née de la volonté de Victoria KHOUZAMI, première libanaise titulaire d'un doctorat en Sorbonne, fondatrice en 1948 de l'Association culturelle franco-libanaise (ACFL). Le but principal de cette association était de promouvoir la construction d'un pavillon dans le parc de la Cité internationale universitaire de Paris pour y recevoir une centaine d'étudiants libanais de haut niveau et contribuer ainsi « à l'œuvre de rapprochement intellectuel et moral entre les élites de toutes les nations ». Appuyé par le Général Fouad CHEHAB, président de la République libanaise, le projet sera réalisé après dix années d'efforts grâce à la contribution du gouvernement libanais pour la construction du bâtiment, à l'aide financière de la Fondation GULBENKIAN et à des fonds privés pour le mobilier. Le 29 juin 1959, le pavillon est l'objet d'une donation à l'université de Paris. La première pierre est posée le 24 janvier 1961. Le Pavillon, inauguré le 8 mai 1965 par Charles HELOU, Président de la République libanaise, prendra le nom de Maison du Liban en 1969. Celle-ci est administrée par un conseil que préside l'ambassadeur du Liban en France. 

...et d'architecture 


La conception du pavillon libanais est due aux architectes Jean VERNON et Bruno PHILIPPE. L'édifice, simple et fonctionnel, s'articule en deux ailes (l'une de cinq, l'autre de trois étages) reliées entre elles par un vaste hall vitré donnant sur un patio orné de plantes où domine le cèdre, symbole du Liban. L'entrée est protégée par un auvent selon la mode des années soixante. L'ensemble des façades est traité en matériaux mixtes : béton, pierre appareillée en opus incertum, pâte de verre en grisaille, agrémentés par les surfaces ocre rouge des portes-fenêtres et la grande baie vitrée polychrome de la salle des fêtes. Les compositions asymétriques aux couleurs primaires de cette derniére rappellent les abstractions géométriques de MONDRIAN.





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