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Ici nous trouverons un peu d'histoire sur notre quartier et des histoires tout simplement.


Notre quartier est un des moins anciens de Paris. Il a été créé en même temps que le 14e arrondissement en 1860, lors de l'annexion par Paris d'une partie de la commune de Gentilly. C'était à l'époque une zone rurale périurbaine, où seuls les abords de la route de Gentilly à Paris (actuellement rues de la Santé et de l'Amiral-Mouchez) ainsi que l'hôpital Sainte-Anne, possédaient quelques constructions. Il existait également des taudis, bidonvilles de l'époque.

Son nom original était "le quartier de la Santé", du nom d'une rue qui le borde, et non de la prison de la Santé qui est elle située dans le quartier Montparnasse.C'est le 54e quartier de Paris. En 1937 il devient le quartier Montsouris du nom du Parc Montsouris, qui en fait partie. 

C'est le 54ème quartier de Paris. C'est essentiellement un quartier résidentiel et d'activité tertiaire.

L'ensemble du quartier est installé sur les coteaux de la rive gauche de la Bièvre. La pente originelle, orientée Ouest-Est, a été atténuée lors du remblaiement du lit de cette rivière, qui se situait non loin de la rue de l'Amiral Mouchez. Le tracé sinueux de cette rue témoigne d'ailleurs de l'ancienne présence de la rivière. 

L'extension de Paris, s'est d'abord faite le long de l'ancienne route de Gentilly et aux abords de l'hôpital Sainte-Anne, dont la création remonte à 1651. Il faut attendre le xixe siècle, avec le remblaiement de la Bièvre, et surtout l'aménagement par Alphand du Parc Montsouris et le percement par Haussmann de l'avenue du Parc Montsouris (aujourd'hui René Coty), pour voir l'intégration réelle du quartier à la ville.

Le quartier est marqué par la concentration d'équipements collectifs de grande superficie : hôpital Sainte-Anne, Parc Montsouris, réservoirs de la Vanne, Cité Universitaire. Il est également traversé par la ligne B du RER (ancienne ligne de Sceaux), qui est aérienne sur la quasi-totalité du quartier.

L'emprise de l'habitat collectif est donc limité. Les immeubles haussmanniens sont concentrés rue d'Alésia et avenue René Coty, et sont plutôt rares dans le quartier. Aux traditionnels façades en plâtres, témoins du passé populaire du quartier (rue Saint-Yves, rue des Artistes), s'ajoutent quelques immeubles faubouriens, notamment rue de l'Amiral Mouchez. Il existe aussi de grands ensemble d'habitation modernes, du fait de la disponibilité de terrains après la Seconde Guerre mondiale. On peut citer le "Méridien de Paris", rue Dareau, vaste de structure des années 1970, représentative de l'époque.

Un îlot du quartier a été entièrement construit à neuf au début des années 2000. Une nouvelle voie, l'avenue de la Sybelle y a été percée.

L'habitat individuel est présent dans le quartier, surtout à l'Ouest du Parc Montsouris, où les quelques villas noyées dans la verdure s'arrachent à prix d'or.

L'immobilier commercial et de bureau est également représenté (ex. : siège de la Caisse d'Épargne).

Au final, le quartier, très contrasté d'un point de vue architectural, est bien représentatif du 14e arrondissement.

Notre quartier est peu connu pourtant très agréable pour s'y promener. La diversité architecturale, la mixité dans l'occupation du sol, et les nombreux espaces verts en font l'un des quartiers les plus attachants, de la capitale.

Les lieux les plus remarcables sont: le Parc Montsouris, qui a donne son nom au quartier, la Cité Universitaire, l'Avenue René Coty ou encore les villas jouxtant le parc du côté Ouest. Les réservoirs de la Vanne, avenue Reille, stockent les eaux du Loing amenées par l'aqueduc de la Vanne au Loing, et alimentent en eau potable la partie Sud de Paris. L'hôpital Sainte-Anne, est également digne d'intérêt, de même que le secteur de la rue Saint-Yves.

Le quartier est délimité par le boulevard Saint-Jacques au Nord, les rue de la Santé, de l'Amiral Mouchez et l'avenue de la Porte de Gentilly à l'Est, les avenue Paul-Vaillant-Couturier, Pierre Masse, et du Docteur Lannelongue au Sud, et les rues de la Tombe-Issoire, Émile Faguet, et du Professeur Hyacinthe Vincent à l'Ouest.

Il est bordé au Nord par le quartier de Montparnasse, à l'Est par le 13e arrondissement, au Sud par la commune de Gentilly, et à l'Ouest par le quartier du Petit-Montrouge.


Sunday




Le Parc Montsouris

C'est peut être le parc le plus joli de Paris. Il n'est pas le plus grand avec ses 15 Ha, mais le deuxième après les Buttes Chaumont. C'est le parc septéntrionnel imaginé sous Napoléon III pour donner à Paris quatre espaces verts sur chacun des points cardinaux; les deux bois l'un à l'est, l'autre à l'ouest, deux parcs, l'un au nord et le notre au sud. 

Le nom de "Montsouris" serait une déformation de "Moquesouris" qui désignait le lieu depuis l'époque lointaine où les moulins, qui attiraient les rongeurs, avaient été abandonnés.

La construction sur les carrières fameuses par sa pierre, la meilleure pierre de construction pour Paris, commence en 1860 non sans difficultés dus aux carrières, aux deux lignes ferrées, celle de Sceaux et la Petite Ceinture aux aqueducs qui le traversent et aux ossements: on dut en retirer 813 tombereaux d’ossements car à la fermeture définitive du cimintière des Innocents le lieu avait servi  pour ensevelir les restes des défunts.

Hausseman décide de sa construction et confie sa réalisation à l'ingénieur Alphand qui le dessine sur le modèle de jardin à l'anglaise, cher à Napoléon III. Ce qui est propre aux jardins à l'anglaise est la sensation d'espace et de se trouver en pleine nature. De grandes pelouses sont bordés d'arbres, les allées sont dissimulées par des monticules de sorte que de certains points de vue elles ne se voient pas. En jouant sur les feuillages des arbres on donne un effet de perspective. Souvent opposé au"jardin à la française avec sa c
onception géométrique, les jardins à l'anglaise furent souvent conçus par des peintres plutôt que par des architectes. L'entrée à l'angle des avenues Reille, René Coty et la rue Nansouty en est un bon exemple. Malgré l'urbanisation qui a eu lieu depuis sa construction, on se croit loin de la ville. 

La chronomogie de la construction du parc à été particulière; en 1860 la construction est décidée, mais ne commence qu'on 1867 et les travaux dureront jusqu'en 1878 mais il est inauguré neuf ans plus tôt. La guerre interrompt les travaux.

Le parc se trouve sur la ligne du méridien de Paris. Ce méridien fut défini le jour du
solstice d'été de 1667 par les mathématiciens de l'Académie et définit le lieu de construction de l'Observatoire de Paris. Pous se repérer sur la surface de la terre, il faut deux coordonnées: la longitude et la latitude. La latitude qui donne la position nord-sud est définie par l'intersection du plan perpendiculaire à l'axe de rotation de la terre et son intersection avec la surface de la terre. Tout naturellement on prit l'intersection à la hauteur de l'équateur por définir la latitude 0. La longitude qui, donne la position est-ouest est l'intersections des plans perpendiculaires à l'équateur et la surface de la terre. Mais où définir la latitude 0? Paris et Londres de disputèrent âprement cet honneur, et c'était en 1884, lors de la Conférence Internationale de Washington que Greenwich (Londres) l'emporta. Dommage, ce serait sympa si les positions est-ouest étaient données par une ligne qui passe par le Parc Montsouris, emprunte l'Avenue René Coty et continue jusqu'à l'observatoire. 

135 médaillons de bronze de 12 cm de diamètre matérialisent depuis 1994 le tracé du méridien dans la ville. Ils ont été conçus par l'artiste néerlandais Jan Dibbets ; ils portent le nom de François Arago et des indications Nord et Sud. Certains de ces médaillons ont déjà disparu. La photo montre le médaillon situé près de l'entrée Ave René Coty.

Ce n'est pas tout pour les rapports entre le parc et la géographie. Dans le côté sud du parc, se trouve la mire sud qui dans un premier moment était dans les jardins de l'Observatoire, puis déplacé dans le Parc. Sur la stèle on peut lire l'inscrition suivante : "Du règne de ... (le nom de Napoléon a été gratté, celui de Charlemagne ajouté) mire de l'Observatoire - MDCCCVI".
 
Si on se fie à la ligne imaginaire tracée dans le parc par les médaillons de Jan Dibbets, on constate que la mire de 1806 n'est pas dans leur axe. Elle servait en effet à l'alignement de la lunette méridienne de l'Observatoire qui ne se trouve pas exactement sur le méridien, mais quelques dizaines de mètres à l'est de ce méridien. La mire nord a été érigé dans le Moulin de la Galette à Montmartre. Pas loin de la mire sud, se trouve le point le plus élevé de la rive gauche (photo). 


La légende veut que le lac artificiel, qui à l'époque était alimenté par l'eau de l'aqueduc d'Arcueil se vida et que le responsable des travaux se suicida. Les malades de Sainte Anne s'y promenaient, et les troupes de l'armée de Versailles y ont été cantonnés et des combats ont eu lieu pendant la commune.

Aujourd'hui le parc accueille toutes les générations; les enfants ont leurs aires de jeux, les personnes agées trouvent un havre de paix sur les bancs, les jeunes font du sport, d'autres la gymnastique, et les amoureux s'y retrouvent. 






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L'histoire de la Cité Internationale commence en 1920 lorsqu'un industriel français, Émile DEUTSCH DE LA MEURTHE, souhaitant créer une œuvre sociale durable, prend contact avec Paul APPELL, recteur de l'Université de Paris. Préoccupé par les difficultés des étudiants en matière de logement, celui-ci lui suggère de fonder une cité pour les étudiants. André HONNORAT, ministre de l'Instruction publique, approuve le projet et consacrera toute son énergie pendant près de trente ans à sa concrétisation. Il sollicite, en France comme à l'étranger, les banquiers, les industriels, les collectivités locales, les gouvernements afin de recueillir les fonds. Il multiplie voyages et conférences pour exposer l'idéal de la Cité internationale. 

Pour donner vie à cette idée, la Fondation nationale de la Cité internationale universitaire de Paris, fondation de droit privé, reconnue d'utilité publique, par décret du 6 juin 1925, est créée. L'Université de Paris, propriétaire du domaine, donne à cette Fondation le mandat de construire et d'administrer la Cité. Dès la rentrée universitaire 1925, la Cité Internationale accueillait ses premiers étudiants.

Première vague de constructions

La première phase de constructions, qui s'étale jusqu'en 1937, conduit à l'édification de dix-neuf maisons d'étudiants, y compris la Maison internationale, don de John D. ROCKEFELLER JR., achevée en 1935, qui abrite un restaurant, une bibliothèque, une piscine, des salons et bien d'autres lieux d'activités pour les étudiants et les chercheurs.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la Cité Internationale reçoit un don du poète Edmond d'HARAUCOURT, et d'une maison sur l'île de Bréhat, dans laquelle les étudiants peuvent prendre quelques jours de repos.

L'après guerre

Après l'épreuve de la guerre, les constructions de maisons reprennent de 1945 à 1969, dix-sept nouvelles maisons sont construites. La capacité d'accueil de la Cité Internationale est désormais d'environ 5 600 lits. Des associations se créent pour les activités sportives et les activités des résidents.

Le XXIe siècle

Aujourd'hui, la Cité internationale accueille plus de 5 600 résidents. 2/3 des résidences ont été entièrement rénovées ces 5 dernières années, avec l’appui des pouvoirs publics français et étrangers, de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France.

Le développement de la Cité Internationale se poursuit avec 5 projets de construction sur le site du boulevard Jourdan : le 22 mars 2005, une convention d’objectifs prévoyant la création d’une maison de l’Algérie a été signée.

En 2005, pour la première fois dans son histoire, la Cité internationale a ouvert une Résidence "hors les murs". En 2007, une nouvelle Résidence Quai de la Loire ouvre ses portes, toujours dans le 19 ème arrondissement.






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Sainte-Anne au XX siècle

En 1922, est créé par Edouard Toulouse le centre de prophylaxie mentale, premier service libre, c’est-à-dire dans lequel les malades ne sont pas internés dans le cadre de la loi du 30 juin 1838.

En 1941 est installé un des premiers laboratoires d’électroencéphalographie de France.

En 1947, est créée la section de bio-psychopathologie de l’enfant dont la vocation est de mettre à la disposition de l’enfance inadaptée et des familles un ensemble original clinique et thérapeutique dans son double aspect affectif et cognitif.

En 1952, la psychiatrie fait une avancée spectaculaire avec les travaux de médecins de Sainte-Anne sur l’application des premiers neuroleptiques dont l’action révolutionnera la thérapeutique à l’échelle planétaire.

Parallèlement, se développe la neurochirurgie avec une méthode d’investigation et d’intervention novatrice, la neurochirurgie stéréotaxique pratiquée aujourd’hui, avec de nombreuses applications, dans le monde entier. La neurochirurgie de la douleur se fait également une place importante à l’hôpital.

Enfin, depuis 1970, est organisée la sectorisation psychiatrique qui va rapprocher les lieux de traitement de la population avec la création de structures extérieures, dispensaires, foyers de post-cure, hôpitaux de jour et de nuit, de semaine, appartements thérapeutiques.

Le service de neurologie est installé en 1974 et la neuroradiologie devient, à Sainte-Anne, une discipline de pointe avec un appareillage novateur : tomographe - scanner, imagerie par résonance magnétique, qui va permettre la création de la radiologie thérapeutique.

1980 - Le Centre Raymond Garcin est dans ses prémices. Le Professeur Jean Talairach, notre Aîné s’écrie «Raymond Garcin n’a jamais mis les pieds à Sainte-Anne… le Centre aurait dû s’appeler André Thomas ».

AVANT 1980 - La Neurologie est la « Grand’mère », la Neurochirurgie est la « Mère », la Neuroradiologie et la Neurophysiologie sont les « Petites-filles » !

APRES 1980 - Il n’y a que des « Cousins germains » et les autres « Cousins » qui arrivent… Le « jeu d’échecs » devient « un jeu de piste" où chacun découvre les cases à remplir dans le meilleur esprit de famille .
« Le cerveau, comme le parachute doit être ouvert pour fonctionner ».
(Pierre Daninos).

La Neurologie, pleine de tonicité :

Met en place l’Unité Neurovasculaire,
Organise la prise en charge des Malades neurologiques dans le GHU-Ouest,
Devient le Siège France AVC d’Ile-de-France,
Développe la Recherche dans le cadre de la Pathologie Neuro-vasculaire avec une Equipe d’Accueil Universitaire.
La Neurochirurgie affirme ses emblèmes :

Thérapeutique par Laser,
Radiochirurgie – Neuronavigation interventionnelle,
Robot stéréotaxique (Février 2003),
Prise en charge thérapeutique du Parkinson et de l’atteinte hypophysaire,
Création de l’Unité de lutte contre la douleur (le CLUD),
La Neuroradiologie draîne les nouveaux Outils de l’Imagerie :

Le Scanner « petit trou » (tête) – 1979, puis « grand trou » (corps entier) – 1988
L’IRM 0,5 Tesla (1994), puis 1,5 Teslas (1998) à unir bientôt (2007) à une « sœur néo jumelle » de 3 Teslas
Le Neuro-vasculaire interventionnelle et ses Embolisations cérébrales
L’Echographie cardiaque et des vaisseaux du cou
Le Réseau d’Imagerie avec son RIS-PACS et sa Dictée vocale
La création de plusieurs Diplômes Universitaires d’imagerie
Janvier 2000, le Service devient un Département Universitaire reconnu par l'ANAES (Septembre 2004) comme un point fort du Centre Hospitalier Sainte-Anne.
La Neurophysiologie s’éveille plus que jamais avec :

Les Potentiels évoqués
La Vidéo EEG
L’EEG ambulatoire
La Stimulation Magnétique Transcrânienne (Mai 2002)
Le développement de l’Epileptologie médico-sociale
La Neuro-anatomopathologie magnifie son travail de recherche :

Description d’une nouvelle entité : la Tumeur Neuro-Epithéliale Dysembryoplasique, intégrée dans la classification OMS (1993
Nouvelle classification des Gliomes, intégrant les dossiers cliniques et d’imagerie, officialisée en France.
Nouvelle catégorie de Tumeurs cérébrales : Les Tumeurs Glioneuronales Malignes.
L’Anesthésie-Réanimation « ne s’endort pas » :

Les Electrochocs sous Anesthésie Générale du CHSA sont regroupés dans une Unité dédiée,
Les Blocs opératoires sont réorganisés.
La chirurgie mute récemment (2001) :
Il est dommage que les Soins spécifiques chez les Malades Mentaux ne puissent plus être appréhendés sur le plan chirurgical. Heureusement, les Consultations somatiques demeurent, pour garantir la qualité des prestations chez ces Patients fragilisés. Fait marquant, un Collège de Magistrats et de Médecins rédigent « un Rapport » sur le « Consentement du Malade Mental », rapport déposé au Conseil de l’Ordre des Médecins et au Ministère de la Santé.

La stomatologie est pérenne, et devient le Centre de référence en Ile-de-France pour l’ensemble des soins de la bouche et des dents chez les malades polyhandicapés mentaux et moteurs.

Le Laboratoire Central de Biologie :

sait regrouper au moment voulu (2002) toutes les activités de Biologie..
développe tout ce qui est Conseil ou Contrôle en Hygiène.
La Pharmacie – Stérilisation :

Gère les médicaments et les dispositifs médico-stériles de même que la Stérilisation
Conduit la prescription informatisée à l’aide du Logiciel Genois,
Assume la dispensation nominative des médicaments.
De nouvelles recrues arrivent :

Le Département de l’Information Médicale (D.I.M. –
1991)
est une passerelle « délicate » entre les Services Médicaux et la Direction met en place :
- la Tarification à l’Activité (T.2A)
- élabore le futur Dossier Patient Informatisé (Cortexte 2007)
La Direction des Plateaux Technique initialement Service biomédical (1998) assure la gestion du parc des équipements biomédicaux, visant à optimiser :
- La disponibilité
- La fiabilité
- Les performances
- La sécurité.

Cette Direction intervient à plusieurs niveaux :
Achat, maintenance, formation, matério-vigilance, radioprotection.


Suite à la visite des Experts Visiteurs de l’ANAES (Septembre 2004), la qualité du service biomédical est notée comme un point fort de l’établissement.

La Médecine Physique et de Réadaptation est la dernière arrivée (Décembre 2005)
C’ est un Hôpital de Jour avec Kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie et déjà le projet « d’un parcours de marche » dans l’enceinte de l’Hôpital Sainte-Anne.
Le « Petit Musée » (1990) relate l’Histoire de la Psychiatrie et des « Neurosciences ». « L’une a besoin de l’autre et inversement…. »
Il en est de même à tout moment pour l’INSERM et l’Hôpital.


« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres » . Léonard de Vinci

…C’est le moment d’écoute de tous ceux qui sont partis en retraite ou ont disparu : Tous ceux du Personnel Médical et Paramédical qui ont souvent œuvré « dans l’ombre » pour notre Communauté de travail.

L’hôpital Sainte-Anne constitue un modèle d’évolution parallèle de disciplines médicales différentes





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Le Centre hospitalier Sainte-Anne est édifié sur un site qui a connu dès le XIIIe siècle une vocation hospitalière.

À la suite de la Maison de Santé de Marguerite de Provence, épouse de Saint-Louis puis du Sanitat Saint-Marcel dit « La Santé » au XVe siècle, destiné à héberger les malades contagieux, particulièrement les pestiférés, Anne d’Autriche fait procéder vers 1650 à la construction d’un hôpital auquel elle voulut donner le nom de Sainte-Anne. C'est l'édit du 15 juin 1647 et les lettres patentes de 1651 qui lancent la création de l'Hôpital de la Santé, qui devient l'Hôpital Sainte-Anne en honneur d'Anne d'Autriche, reine de France qui fait donation de 54.000 francs. L'hôpital devait accueillir les pestiférés qui se soignaient à l'Abbaye du Val de Grâce, où la reine se soignait. Le choix pour l'emplacement tombe sur un terrain de 20 arpents "commode à cet effet situé entre le chemin dit des Prêtres et le chemin bas d'Arcueil, hors la vue du grand chemin d'Orléans, sis au terroir de Saint-Jean de Latran, dit Pique-Oues ou autrement Longue-Avoine".

Les épidémies étant rares, il accueille par la suite des "fous sans malice, de l’hospice de Bicêtre, relativement proche. L'hôpital fut transformé en une ferme où les malades, "capables d'être employés aux travaux de la terre", le font fonctionner en autarcie. Cette ferme – la ferme Sainte-Anne – connut pendant plusieurs années une importante activité du fait du travail et des initiatives des malades.

En 1863, Napoléon III décide la création d’un hôpital psychiatrique à Paris sur l’emplacement de la ferme Sainte-Anne. Il est désigné sous le nom d’« asile clinique » car il est destiné à être un lieu de traitement, de recherche et d’enseignement des maladies mentales. Haussmann, préfet de la Seine, est chargé de cette opération.

L’« asile » est inauguré le 1er janvier 1867 et le premier patient admis le 1er mai de la même année. Pendant de nombreuses années Sainte-Anne va remplir son rôle de protection du malade mental, de son traitement avec les faibles moyens thérapeutiques de l’époque. On verra s’y développer une recherche médicale très importante et très approfondie souvent masquée par les préjugés qui se heurtent aux murs de l’établissement.

L’asile se dote d’un service de soins dentaires en 1892, de consultations externes – gratuites dans le but de réduire les internements – et d’un pavillon central de chirurgie générale destiné au traitement chirurgical des malades des asiles du département de la Seine. Cet important bâtiment, très moderne pour l’époque, comporte, dans des parties septiques et aseptiques nettement séparées, des salles d’hospitalisation, une section obstétricale, des laboratoires de radiologie, de microphotographie et de biologie.


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En 1886 les franciscaines missionnaires de Marie, conduites par leur supérieure, Marie de la Passion décident de s'implanter sur Paris. C'est un chemin inverse, car l'ordre était crée aux Indes et venu en Europe.

Dans un premier moment elles s'installent sur la rive est de la rue de la Santé, dans des locaux vétustes et inconfortables. En 1894 elles acquièrent un terrain impasse Reille et elles emménagent deux ans plus tard. La vente de leurs produits issus de leurs ateliers leur permettent de financer leur oeuvre charitable dont une école. En 1896 une maternelle accueille entre 30 et 40 enfants et une école enfantine de 100 à 150 enfants, deux classes primaires de 40 à 65 élèves et une école professionnelle de coupe et couture. Les enfants sont nourris le midi. En plus un patronage aide les populations démunies du quartier et une colonie de vacances fonctionne en Seine-et-Marne. Il y a aussi une école de musique, la manécanterie liée à l'école enfantine dans le but "d'élever l'âme de la jeunesse en lui enseignant le Beau sous la forme de la musique religieuse". 

Pendant la Grande guerre elles vont soigner des blessés et des malades.

Pendant l'occupation, les missionnaires vont être affectées au camp de Montreuil-Bellay (Saumur) où sont parquées 1.250 Tsiganes avec femmes et enfants. La création d'un centre d'apprentissage pour jeunes filles ce qui leur permet d'échapper au Service du travail obligatoire (STO).

Depuis la guerre, le "Centre Reille" se dote d'un foyer d'accueil de jeunes provinciales de moins de 25 ans, d'un étude pour filles de 14 à 17 ans, d'une cantine pour pauvres d'une capacité de 250 couverts.

Source "C'était hier le XIV arrondissement"
Daniel Simon
Arcadia Éditions.









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